« Comme ils respirent », un documentaire à découvrir le 18 novembre

Ils dansent comme ils respirent, ou en tout cas c’est ce que l’on tend à croire quand on les voit évoluer sur scène, glisser gracieusement comme des cygnes sur l’eau… « Ils », ce sont les danseurs professionnels de manière générale, ceux qui nous font rêver dans les ballets classiques, nous époustouflent dans les battles de hip-hop ou nous ébahissent dans des chorégraphies moderne ou contemporaine. « Ils », en particulier, ce sont 4 jeunes danseurs dont on suit l’évolution, la vie et les rêves dans Comme ils respirent, le long-métrage de Claire Patronik qui sort en salles mercredi prochain, le 18 novembre.

comme ils respirent afficheClaire Tran, Anna Chirescu, Hugo Mbeng, Louise Djabri et Claire Patronik (danseuse, réalisatrice et productrice exécutive) sont les cinq protagonistes de ce documentaire. Les cinq jeunes gens nous livrent leur vision de la danse. Claire Patronik, danseuse elle-même, a finalement décidé de se tourner vers une autre voie professionnelle, l’audiovisuel, après des années de conservatoire. Comme ils respirent est son premier documentaire en tant que réalisatrice. Les quatre danseurs qu’elle filme sont, comme elle, des anciens élèves du Conservatoire National de Paris. Mais, contrairement à elle, ils ont décidé de faire de leur passion première, la danse, leur métier.

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Avec Comme ils respirent, Claire Patronik avait pour projet de proposer un point de vue
différent sur le difficile milieu de la danse :
« Les documentaires restent trop souvent centrés sur la mythologie du petit rat ou les grandes stars de la danse. Je voulais parler à ma manière de la danse, en montrer une image différente. », explique-t-elle.
La réalisatrice a voulu également passer de l’autre côté de la caméra et a ainsi repris des cours de danse intensifs pour retrouver ses acquis. Défi supplémentaire : la mise en place d’une chorégraphie de groupe que les spectateurs pourront découvrir à la fin de ce long-métrage ; un challenge pour ses danseurs qui s’étaient perdus de vue il y a dix ans et dont les styles de danse diffèrent aujourd’hui…

Sortie dans les salles mercredi 18 novembre 2015.

Double surprise dans le magazine « C!RQ EN CAPITALE » !

Fiers ! C’est le mot ! Nous sommes très fiers de voir apparaître Aurélien Oudot, ancien élève du Cirque Nomade (d’abord en cours loisir puis en formation professionnelle) dans les pages du magazine bruxellois C!RQ EN CAPITALE de ce mois-ci. D’autant plus fiers qu’il figure dans un cliché pris par Coralie Daudin, adhérente d’Elanse, notre section danse, et photographe et vidéaste plébiscitée par notre association.

Lancé en septembre 2014 par l’Espace Catastrophe, centre international de création des arts du cirque, C!RQ EN CAPITALE est un magazine trimestriel gratuit dédié à la (riche) vie circassienne bruxelloise. Le magazine belge sort son cinquième numéro (octobre-décembre 2015) avec un dossier spécial, intitulé « No limit ; Le corps à l’épreuve du cirque ». Dans un article consacré à cette thématique  (page 11), Aurélien témoigne de sa propre expérience, de son rapport au corps, des écueils à éviter pour préserver un capital jeunesse et souplesse indispensable à la pratique de sa discipline…

« Je compte vieillir en scène en dosant le mélange entre la fluidité de la danse et la tonicité de l’acro. Il y a des contorsionnistes de 50 ans qui se portent comme des fleurs : le secret est dans la connaissance de tes limites – même si elles ne sont pas communes ! », témoigne-t-il .

© Coralie Daudin

© Coralie Daudin

Merci à Aurélien pour sa dédicace à l’école dans cet article et bravo à Coralie pour cette superbe photo.
Quand deux talents se rencontrent, on apprécie !

L’étoile Aurélie Dupont prête à tirer sa révérence…

Une étoile naît, une autre s’en va… Ainsi va le cycle de la vie au sein du prestigieux Opéra National de Paris. Alors que l’on apprenait il y a quelques semaines la nomination d’une nouvelle danseuse étoile, Laura Hecquet, c’est avec nostalgie qu’une page se tourne pour l’une des figures de cette institution renommée. Aurélie Dupont ne dérogera pas à la retraite imposée à 42 ans et demi (précisément) pour les danseurs de l’Opéra National de Paris et fera officiellement, le 18 mai prochain, ses adieux à la scène en tant que danseuse étoile.

La danseuse prodige se représentera pour la toute dernière fois à l’Opéra Garnier le 18 mai prochain. Elle y reprendra le rôle de la tragique héroïne Manon dans le ballet L’Histoire de Manon, de Kenneth MacMillan. A cette occasion, elle aura pour partenaire l’artiste invité Roberto Bollé, danseur de la Scala de Milan qui tiendra le rôle de Des Grieux. Le rôle de Manon est le premier qu’elle avait repris, au terme d’une blessure qui lui avait coûté un an et demi d’arrêt, peu de temps après sa nomination en tant qu’étoile, en 1998. C’est donc dans ce rôle symbolique, pour elle, que la gracieuse ballerine fera ses adieux à sa carrière d’étoile.

Pour l’occasion, la représentation du 18 mai sera filmée et diffusée en direct dans 350 salles de cinéma en Europe. C’est le réalisateur Cédric Klapisch, qui a consacré un documentaire à la danseuse en 2009 – intitulé Aurélie Dupont, l’espace d’un instant   qui sera derrière la caméra. Pour les personnes qui auront manqué en direct cette soirée forte en émotions, la chaîne télévisée France 3 retransmettra ce ballet d’adieu le 30 mai prochain en deuxième partie de soirée. Le documentaire de Klapisch consacré à Aurélie Dupont précédera.

Au terme de ses adieux à la scène de l’Opéra de Paris, Aurélie Dupont ne quittera pour autant pas de suite la maison qu’elle a « habitée » durant 32 ans. L’étoile deviendra en effet maître de ballet au sein de l’institution où elle a fait ses gammes puis toute sa carrière. C’est par amitié, admiration et respect pour l’actuel directeur du ballet de l’Opéra de Paris, Benjamin Millepied qu’elle dit s’être laissée convaincre d’accepter ce poste. Dès septembre prochain, la ballerine de 42 ans prendra donc ses nouvelles fonctions au sein d’une maison qu’elle connaît très bien. Danseuse exemplaire, Aurélie Dupont « représente le meilleur de l’école de danse de l’Opéra de Paris, et, comme Nicolas Le Riche, a marqué l’histoire de l’Opéra et l’histoire de la danse », estime Benjamin Millepied qui compte désormais sur elle pour transmettre le meilleur de sa passion et de son savoir-faire au corps de ballet de l’Opéra de Paris…

Le Cirque du Soleil a trouvé ses repreneurs, annonce « Le Monde ».

Fondé en 1984 par deux anciens artistes de rue, Guy Laliberté et Daniel Gauthier, Le Cirque du Soleil est devenu une référence dans le monde du cirque et, au-delà, de l’ « entertainment ». L’entreprise d’origine canadienne est aujourd’hui présente sur tous les continents avec 18 productions : 10 spectacles en tournée mondiale et 8 spectacles fixes. Plus qu’une entreprise artistique, Le Cirque du Soleil est devenu un « label » et développe des activités dérivées des spectacles qu’il produit : événementiels, productions audiovisuelles, merchandising, etc. D’abord détenu totalement par Guy Laliberté, Le Cirque du Soleil appartenait également, depuis 2008, à 20% à deux entreprises basées à Dubaï. Depuis quelques années, Guy Laliberté cherchait un repreneur. C’est aujourd’hui chose faite, annonce Le Monde dans son édition du 20 avril 2015…

(Pour lire l’article directement sur le site du Monde, cliquez ici.)

Le Cirque du Soleil vendu à des investisseurs américains et chinois

Le Monde.fr | 20.04.2015 à 16h55 • Mis à jour le 21.04.2015 à 09h53 |Par Anne Pelouas (Correspondance à Montréal)

Des athlètes du Cirque du Soleil, le 22 octobre 2014.

C’est pour « assurer la pérennité du Cirque du Soleil, accélérer sa croissance et lui permettre de se diversifier dans des secteurs porteurs » que le fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, en cède le contrôle à un consortium dirigé par la société d’investissement américaine TPG Capital. Il en a fait l’annonce lundi 20 avril au siège social du célèbre cirque, à Montréal, mettant ainsi fin aux rumeurs de la semaine précédente.

Evaluée à 1,5 milliard de dollars canadiens (1,1 milliard d’euros), la transaction – dont les détails n’ont pas été confirmés – donne 60 % des parts à TPG, 20 % au groupe  d’investissement chinois Fosun, qui a récemment acquis le Club Med, et 10 % à la Caisse de dépôt et placement du Québec. M. Laliberté, qui détenait encore 90 % des actions de l’entreprise, conserve une participation minoritaire de 10 %.

Lire aussi : Fosun : Le puzzle de « chairman Guo »

La présidence du conseil d’administration sera assurée par le Québécois Mitch Garber, président-directeur général de la société de jeux de hasard Caesars Acquisition Company, dont TPG est l’un des actionnaires, en remplacement de Daniel Lamarre.

« Après avoir passé trente ans à créer la marque du Cirque du Soleil, souligne M. Laliberté, nous avons trouvé avec TPG, Fosun et la Caisse les bons partenaires pour faire accéder le Cirque à l’étape suivante de son évolution en tant que société fondée sur la conviction que les arts et les affaires peuvent collectivement contribuer à rendre le monde meilleur. » A la recherche depuis 2006 d’un partenariat stratégique pour le fleuron économique québécois, M. Laliberté a expliqué qu’un premier accord en 2008 avec Dubai World n’avait pas donné les résultats escomptés, notamment pour cause de crise économique mondiale.

La Chine, « planète en soi »

L’entrée en scène de Fosun dans le capital du Cirque du Soleil ouvre la voie à une forte expansion des affaires du Cirque en Chine, pays qualifié par M. Laliberté de « planète en soi ». TPG a toutefois pris des « engagements contraignants », souligne-t-il, notamment pour le maintien du siège social à Montréal, où travaillent plus de 1 400 des 4 000 employés du Cirque du Soleil.

M. Laliberté, qui se présente comme « créateur et homme d’affaires », a dit souhaiter que l’entente ouvre de nouvelles portes au Cirque du Soleil pour « emmener sa créativité ailleurs que dans le spectacle vivant », sans perdre son âme ni ses valeurs.

A l’origine une troupe québécoise d’amuseurs de rue, le Cirque du Soleil promène son grand chapiteau bleu et jaune partout sur la planète, en plus de produire des spectacles permanents à Las Vegas et à Riviera Maya, au Mexique.

« Pas une vente de feu »

Cette vente n’est « pas une vente de feu », a tenu à préciser M. Laliberté, qui a rappelé que l’entreprise culturelle avait traversé une période difficile en 2012, « après vingt-cinq ans de croissance », pour ensuite reprendre le chemin du développement, avec de grands succès comme le spectacle Michael Jackson : One.

Maître du « divertissement artistique de haute qualité », le Cirque du Soleil n’est nullement en perte de vitesse, selon son fondateur. En plus de ses spectacles sous chapiteau, il développe pour 2018 un projet de parc d’attractions à Nuevo Vallarta, au Mexique, un autre à Ibiza, en Espagne, et travaille à la coproduction de comédies musicales à Broadway. Même si sa part de marché est passée au cours des cinq dernières années de 55 % à 45 % des billets de spectacles à Las Vegas, le Cirque du Soleil en vend onze millions par an, calcule M. Laliberté, soit « plus que tous les spectacles de Broadway ».

 Anne Pelouas (Correspondance à Montréal)

Notre formation pro : ce que les anciens en disent…

A l’approche de la fin de la saison, les concours aux écoles de cirque approchent et les projets d’avenir pointent le bout de leur nez !

Au Cirque Nomade la rentrée s’amorcera avec deux stages intensifs au printemps prochain : voir notre article ici.

Et pour vous en dire plus sur nous et notre FP, quoi de mieux que de laisser la parole à des anciens élèves ? Et en vidéo, s’il vous plaît !

Retrouvez toutes les informations sur notre formation professionnelle sur notre site Internet.